C’est en 2016, alors enceinte de 4 mois que Cathy entend parler pour la première fois de fibrome utérin.
Mais, c’est en 2019 suite à la naissance de son second enfant et fatiguée de s’entendre répondre que « Il est normal de souffrir durant les règles » et que « Pour être une femme, il faut souffrir » qu’elle commence à témoigner de son expérience.
Cette démarche lui fait prendre la mesure du mal-être de nombreuses femmes mais aussi du peu d’information directement disponible sur ce sujet.
En 2021, rejointe par Violette Nimy-Soluka et une troisième membre, elle crée Fibrom’Out : un espace de parole, de sensibilisation, d’information, d’accompagnement et de plaidoyer sur les problématiques de santé féminine.
Violette Nimy-Soluka
Vice-Présidente de Fibrom’Out asbl
Violette Nimy-Soluka est experte en droit de la santé et en gestion des ressources humaines.
Après plus de 10 ans de souffrances liées aux règles douloureuses, elle sera diagnostiquée en été 2020, d’un utérus polyfibromateux.
En automne 2020, elle se fera retirer 2kg de masse graisseuse due aux fibromes.
À l’issue de sa convalescence, elle saisit l’urgence de mettre en place des actions concrètes pour sensibiliser l’opinion publique sur cette pathologie qui touche majoritairement les femmes afro-descendantes.
C’est tout naturellement qu’elle s’associe au projet de Fibrom’Out asbl.
À travers son engagement, elle souhaite encourager les femmes et les hommes affectés de près ou de loin par cette maladie à mettre des mots sur leurs maux.
Philosophie
Fibrom’Out, c’est un cri du coeur !
Ayant,Violette et moi, souffert de règles douloureuses et de fibrome utérin, nous souhaitions plus que tout créer cet espace pour les femmes qui souffrent de règles douloureuses ou de fibrome utérin mais aussi pour les papas célibataires qui sont demandeurs de plus d’informations, pour les compagnons, les conjoints témoins des souffrances de leur partenaire, pour les politiques aussi, afin qu’ils mettent la question à l’agenda, car les règles douloureuses sont un facteur handicapant dans le monde professionnel ou dans le cursus scolaire.
Nous croyons que le dépistage précoce des fibromes, les partages d’expériences, la diffusion d’informations, l’écoute peuvent changer la perception et la prise en charge des jeunes filles et des femmes qui ont ces pathologies.